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The Girl in the Fireplace
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4 février 2019

Django Unchained - Quentin Tarantino

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En 1858, dans le Sud des Etats-Unis, le Docteur King Schultz, ancien dentiste reconverti en chasseur de primes, arrête un convoi d'esclaves et libère l'un d'entre eux, Django. Il pourrait être un précieux témoin pour retrouver les frères Brittle, dont la tête est mise à prix. 
Les deux hommes les retrouvent rapidement et Django les tue, pour se venger du sort qu'il lui ont fait subir, ainsi qu'à sa femme, vendue comme esclave au grand propriétaire terrien Calvin Candie. 
Schultz décide alors de prendre Django comme associé. Il est prêt à l'aider à retrouver sa femme et à se venger de l'infâme Candie...

J'aime assez Quentin Tarantino, que ce soit en tant qu'acteur ou en tant que réalisateur. J'aime beaucoup Christoph Waltz, dont le jeu est toujours très juste et nuancé, avec toujours cette petite pointe de folie. En revanche, je déteste Léonardo DiCaprio. Je ne sais pas bien pourquoi : ado, comme toutes les minettes de mon âge, j'étais en pâmoison devant lui. Le LDC de Romeo+Juliet était à tomber. Et en toute honnêteté c'est un excellent acteur. Mais sa tête ne me revient plus. Les films dans lesquels il joue ne me plaisent pas (par exemple, Scorcese et moi on est pas très potes. Alors que Scorcese et LDC, oui. Voyez.). Alors forcément j'avais hésité à aller le voir. Pour finalement ne pas y aller. 

Mais il est sur Netflix et c'était l'occasion, d'autant qu'il est aussi sur la liste pour le Sériebox Ciné Challenge Top 100

L'histoire :

Somme toute assez classique, mais efficace. Ce qui est plus intéressant ici c'est la peinture de l'esclavage dans le sud des USA. Et j'avoue avoir eu le coeur retourné plusieurs fois. Certaines scènes étaient vraiment pénibles à voir (et je ne parle pas des sanglantes) : Hildi fouettée, le combat d'esclaves, l'esclave donné en pâture aux chiens, et même sans aller dans la violence, c'était dur de voir comment les Blancs traitaient leurs esclaves. 

Je n'ai pas vu passer la 1e heure. C'était rythmé, drôle et intense. En revanche, la fin est un peu longuette. Et jusque là, je me disais "tiens, pour du Tarantino, c'est soft !". Oui, bon, en fait non. Je pense sincèrement que le film n'avait pas besoin de cette débauche de sang et de violence, mais j'imagine que c'est la touche Tarantino. 

Mention spéciale pour la référence à Dumas qui m'a bien fait rire. 

Les personnages :

Quelle belle galerie ! Même pour les personnages secondaires ! (et je viens de réaliser que Big John Brittle est joué par un acteur présent dans Lost. J'ai cherché une bonne partie de la soirée où je l'avais vu, c'est bon, trouvé !) Chaque personnage, même mineur, est essentiel au film et apporte quelque chose. C'est assez rare pour être souligné. 

Comme je m'en doutais, j'ai adoré le personnage de Waltz de la première à la dernière seconde. Cet acteur est magistral. Jamie Foxx, que j'ai l'impression de découvrir alors que je l'ai vu dans d'autres films (il faut croire qu'il ne m'avait pas marqué plus que ça), est également excellent. La relation que Schultz et Django noue met du baume au coeur au milieu de toute cette violence, et redonne un peu foi en l'humanité. 

Le personnage de Candie est exécrable et très bien exécuté par LDC (que je n'aime toujours pas, donc) mais la palme du personnage le plus détestable revient sans conteste à Stephen, joué par Samuel L. Jackson. Vous voulez un traître ? en voilà un. Je ne comprends pas et je ne comprendrai jamais l'esclavage. C'est au-delà de ma compréhension. L'idée qu'une "race" puisse être supérieure à une autre... Mais ce que je comprends encore moins, c'est comment quelqu'un, qui fait partie des opprimés, peut oublier les siens à ce point et être aussi fidèle à des hommes qui l'asservissent, et pire, se sentir de la même famille qu'eux. J'ai éprouvé un dégoût presque physique à le voir évoluer. Voilà de quoi rendre au hommage au jeu de Jackson, impeccable comme d'habitude. 

Au final, un film efficace et bien réalisé malgré des longueurs et une débauche de violence sanglante sur la fin. 

01

Petit point négatif qui m'a quand même un peu gâché le visionnage : le film a été produit par la Weinstein Company et j'avoue que donner de l'argent à ce porc me pose un peu problème. Il va falloir que je trouve un moyen de concilier mes convictions et mes divertissements.

sérieboxchallenge2019

 

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Elise, 36 ans. 
Passionnée de livres et de séries. 
Accro aux jeux de société.
Apprentie improvisatrice.
Novice en travaux manuels.
Maman-chat. 
Aspirante polyglotte (or so I wish).
Pas forcément dans l'ordre...
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