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The Girl in the Fireplace
Lecture en cours

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16 septembre 2019

Les Blondes - Emily Schultz

Hazel Hayes est dans une mauvaise passe. Sa thèse est au point mort, elle est loin de chez elle, et elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte de son professeur d'université - un homme marié. Les choses pourraient difficilement tourner plus mal pour elle...
Et pourtant, des attaques meurtrières, que rien ne semble relier, se multiplient aux quatre coins de New York. Il faut se rendre à l'évidence : une épidémie frappe les blondes, qu'elles soient hôtesses de l'air, agents immobiliers ou chefs d'entreprise, et les transforme en tueuses sanguinaires. Cherchant à fuir la ville en proie à la panique pour retourner chez elle, à Toronto, Hazel entreprend son voyage dans une Amérique paralysée par le fléau blond, épopée au terme de laquelle elle trouvera une alliée pour le moins inattendue.
Un roman à la fois drôle et glaçant, qui aborde intelligemment l'image de la beauté et de la maternité dans la société.

les blondes

Entraperçu dans le feed d'un ami sur FB, je me suis dit que j'avais envie de tenter le coup. La promesse de la 4e de couv ("roman drôle et glaçant") ainsi que le commentaire de Stephen King ont fini de me convaincre. Eh bien c'est une jolie déception. (attention, là, je vais spoiler)

Déjà, ça commence mal : narration à la première personne et la protagoniste est une petite grosse geignarde. Dans ma tête je l'imagine donc faisant un 42 grand max et se plaindre en permanence parce qu'elle a le même bourrelet que tout le monde. Elle passe suffisamment de temps là-dessus pour que ça m'énerve. 

Ensuite, je suis frustrée :  de nombreuses pistes intéressantes sont ouvertes, mais aucune n'est véritablement exploitée. Quel est ce virus ? D'où vient-il ? Il arrive, il "fout la merde" et il repart. Aucune explication, aucune logique. Il touche les blondes, okay. A partir du moment où elles n'ont plus de cheveux elles sont relativement en sécurité, okay. Mais il touche aussi les nanas qui sont des fausses blondes ? Comment ? Pourquoi ? On ne le saura jamais. 

Du coup, on se dirige vers un roman apocalyptique. Super ! La débandade, la panique, l'après-virus. Ah ben non. L'héroine tente 50 fois de rentrer chez elle, finit chez la femme de son mec, et à la fin du bouquin, surprise y'a un vaccin et elle peut reprendre sa vie. Ah. 

On fait la connaissance de son amie Larissa, qui visiblement vit un drame personnel, mais Hazel (c'est la protagoniste) est une égoïste finie et l'abandonne à son sort (en lui volant sa voiture au passage) sans même chercher à comprendre ce qu'il se passe. Bon c'était relativement évident pour le lecteur, mais quand même. 

Les victimes potentielles du virus sont confinées, et ça pourrait être facilement anxiogène, créer une belle atmosphère bien pesante, mais non, l'auteure ne fait qu'effleurer la possibilité. 

A aucun moment je n'ai eu peur, à aucun moment je n'ai été dérangée, à aucun moment je n'ai trouvé ça drôle. Ca se lit vite, heureusement, mais ça n'a pas beaucoup d'intérêt. 

 

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The Girl in the Fireplace
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Elise, 36 ans. 
Passionnée de livres et de séries. 
Accro aux jeux de société.
Apprentie improvisatrice.
Novice en travaux manuels.
Maman-chat. 
Aspirante polyglotte (or so I wish).
Pas forcément dans l'ordre...
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