Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
The Girl in the Fireplace
Lecture en cours

couv22947435

13 décembre 2021

Notes sur le chagrin - Chimamanda Ngozi Adichie

Comment dire adieu à un être cher alors que le monde entier est frappé par une crise sanitaire, que le défunt repose au Nigeria et que ses enfants sont bloqués en Angleterre et aux États-Unis ? Le père de Chimamanda Ngozi Adichie vient de mourir. Séparée de ses proches, cette dernière vit un deuil empêché et solitaire. Elle écrit alors sous la forme de courts chapitres, composés comme des soubresauts de chagrin et de rage, où l’amour et l’admiration qu’elle portait à son père explosent à chaque page. James Nwoye Adichie a traversé plusieurs époques de l’histoire du Nigeria. S’il a transmis la culture et la langue igbos à ses enfants, essentielles à l’œuvre de l’autrice, il s’est aussi élevé contre certaines traditions de son pays. En partageant des anecdotes familiales simples et touchantes, Chimamanda Ngozi Adichie rend hommage au professeur émérite de l’université du Nigeria, mais surtout au père humble et affectueux qu’il était, son « dadounet originel ». La perte se voit ainsi transcendée par l’amour et la transmission.

chagrin

 

Je ne connais cette autrice que par l'extrait que Beyoncé utilise dans sa chanson Flawless. Et vu la teneur de cet extrait, je ne peux qu'être conquise. Je n'avais jamais pris le temps de la lire, c'est chose faite avec ce récit autobiographique. C'est certain, j'irai maintenant lire ses fictions.

100 pages. 100 pages d'écriture simple, sans fioritures. Un aperçu d'un moment difficile de sa vie, qu'on a l'impression de vivre aussi.

Le récit est découpé en tout petits chapitres, ça se lit très vite, mais on est touché au coeur par la pureté des mots. On a l'impression de connaître ce père tant aimé qu'elle évoque, on a l'impression de connaître sa famille. Même les traditions de son pays, vaguement évoquées, ne nous sont pas étrangères, alors qu'elles devraient l'être. Telle est la force de son écriture, de nous rendre familier ce qui nous est étranger.

J'ai vraiment hâte de découvrir d'autres écrits, je pense que je vais me régaler.

01

 

Publicité
Publicité
Commentaires
The Girl in the Fireplace
Publicité
Elise, 36 ans. 
Passionnée de livres et de séries. 
Accro aux jeux de société.
Apprentie improvisatrice.
Novice en travaux manuels.
Maman-chat. 
Aspirante polyglotte (or so I wish).
Pas forcément dans l'ordre...
Publicité